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Seule une prise de vue en studio vous garantit la qualité du résultat et la fidélité au produit
Afin d’obtenir la qualité optimale, nous suivons un …
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En ces mots, réside la force de la photo (de préférence tirée sur papier). Dépouillée du son, dépouillée du mouvement, elle invite à la contemplation et à l’apaisement.
Ordre et beauté de la photo d’architecture
L’architecte demande au photographe le respect de son travail et la traduction en images de ses idées. Les volumes, les formes, les couleurs sont autant de pièces du puzzle soigneusement pensées et agencées que l’utilisateur voit sans remarquer. Le photographe se doit de remarquer ces détails invisibles mais perceptibles et de les agencer dans le rectangle de son cadre dans le plus grand respect de l’œuvre.
Un cas d’école: la façade du centre Georges Pompidou. Les lignes sont respectées. Il n’y a pas de déformation.
Pour le respect des lignes, nous recourons à une optique professionnelle qui limite les distorsions de l’image. Ensuite, nous plaçons notre appareil sur un pied photo et à l’aide d’un niveau à bulle nous ajustons la verticalité de notre appareil et le positionnons parallèle aux lignes du bâtiment.
Pour englober un édifice élevé tout en respectant la verticalité des lignes, nous utilisons une optique à décentrement qui permet d’entrer dans le champ de l’image le sommet du bâtiment tout en conservant les lignes parallèles. A partir du sol, si on veut mettre dans l’image le sommet d’un bâtiment, on rompt le parallélisme entre le capteur et le bâtiment ce qui crée des lignes convergentes vers le lointain.
Le jeu des formes et des couleurs voire même des ombres et des lumières relève du travail du photographe. Notre ligne de conduite est l’ordre et la beauté. Nous cherchons donc constamment à ordonner dans notre cadre les différents éléments d’architecture. Nous définissons les proportions de telle porte dans son environnement. Nous agençons en rythme régulier une rangée de pilliers. Nous mettons en avant la grille grise et dans un flou subtil la façade colorée.
Pour la beauté, nous choisissons le beau temps. Un ciel bleu, un soleil pénétrant par les fenêtres nous permet de jouer avec les ombres et la lumière. Si l’image est trop contrastée, nous ajoutons un éclairage d’appoint pour diminuer la différence entre le point le plus clair et le plus sombre.
Pour des vues d’ensemble de l’extérieur des bâtiments, nous avons plusieurs techniques (mât, ballon captif, hélicoptère) et nous choisissons la plus adaptée en fonction des dimensions du projet.
De retour au studio, notre logiciel spécifique corrige encore les petites distorsions restantes dans l’image. Puis, nous affinons chaque image pour que chaque détail ressorte dans une belle harmonie de contrastes et de couleurs.